J’ai eu plusieurs vies.
Sans doute parce que « la gène de l’âme m’a toujours paru un supplice » comme l’écrivait Voltaire. Je n’ai pas pu répondre à la logique d’un plan de carrière où de Directeur on devient Directeur Général, puis un jour PDG. C’est ce qui a sauvé mon âme, j’en suis aujourd’hui convaincu ! Si l’âme est la somme des énergies qu’un homme porte en soi, je pense que les grandes Sociétés sont de « grosses Machines » qui volent les âmes et tuent sournoisement une grande partie de l’énergie active de chacun de ses partisans.
J’ai donc choisi après avoir fait Sup de Co Rouen (option finances comptabilité) de rentrer chez Phonogram (aujourd’hui Universal Music) comme Directeur Artistique de jeunes artistes français, puis de « grands artistes » jusqu’à ce que je monte ma propre Société de production et d‘Éditions Musicales. J’ai profité de « ma gueule » pour commencer par tourner dans quelques publicités dans les années 90 avant de faire un peu de cinéma. Trois films m’ont marqué : Delicatessen, de Jean-Pierre Jeunet où je suis l’un des troglodytes : Ma première « vraie » expérience. Le Baiser Mortel du Dragon produit par Luc Besson, où j’ai côtoyé Tchéky Karyo, Bridget Fonda et surtout l’exceptionnel Jet Li, remarquable dans l’ intelligence de la gestion de son énergie ; Deux Frères (Two Brothers), enfin. Mon plus grand rôle à ce jour. Je serai éternellement reconnaissant à Jean-Jacques Annaud de m’avoir fait confiance alors que je n’étais qu’une page blanche.
La découverte des travaux d’Antonio Damasio en 1992 m’a révélé ma mission profonde : Travailler sur le maillage entre les émotions et la raison dont le mécanisme nous est désormais moins obscur. Je suis alors devenu tout d’abord formateur, puis consultant et coach et j’ai la chance de coopérer avec de très nombreuses entreprises au développement personnel des collaborateurs, des managers et de leurs dirigeants. Au fil des ans, j’ai également été sollicité comme conférencier, ce que j’affectionne chaque jour un peu plus, car les messages et l’Égrégore qu’on peut créer lors d’une conférence sont d’une autre nature qu’avec un petit groupe. Et l’énergie qu’on peut faire passer est parfois plus forte en collectivité qu’en individuel. L’attention et la qualité du silence sont d’un autre registre !
Au fil de « mes vies », je me suis rendu compte que « la Loi n’existe pas ». Le Château de Kafka n’est pas un roman. Les hommes ont peur de monter au château qui règne en maître sur le village au pied, avec ses normes qu’il change quand il veut puisque c’est lui qui les édicte.
Un proverbe iranien nous dit : « Il y a 3 choses qu’on ne saura jamais : Qui est Dieu ? Quel sens a le Monde ? Qui suis-je ? »
J‘ai finalement retenu la question centrale du charisme car elle nous concerne tous : dans notre travail, dans notre relation aux autres, dans notre dimension individuelle et collective. Et je pouvais bâtir mes réflexions sur plus de 20 années de rencontres dans le mode du spectacle, du cinéma, de la publicité, des managers et dirigeants des plus grandes sociétés françaises et étrangères avec qui j’ai eu le bonheur de collaborer.
À défaut de savoir un jour qui je suis, je peux affirmer que « ma vie m’a sauvé la vie ». Chaque jour m’a appris à mieux me connaître et par là-même mieux connaître les hommes. Je ne crois plus, car « croire, c’est ignorer » disait Sénèque, mais il y a désormais des choses que je connais et l’heure est venue de partager.
Sans doute parce que « la gène de l’âme m’a toujours paru un supplice » comme l’écrivait Voltaire. Je n’ai pas pu répondre à la logique d’un plan de carrière où de Directeur on devient Directeur Général, puis un jour PDG. C’est ce qui a sauvé mon âme, j’en suis aujourd’hui convaincu ! Si l’âme est la somme des énergies qu’un homme porte en soi, je pense que les grandes Sociétés sont de « grosses Machines » qui volent les âmes et tuent sournoisement une grande partie de l’énergie active de chacun de ses partisans.
J’ai donc choisi après avoir fait Sup de Co Rouen (option finances comptabilité) de rentrer chez Phonogram (aujourd’hui Universal Music) comme Directeur Artistique de jeunes artistes français, puis de « grands artistes » jusqu’à ce que je monte ma propre Société de production et d‘Éditions Musicales. J’ai profité de « ma gueule » pour commencer par tourner dans quelques publicités dans les années 90 avant de faire un peu de cinéma. Trois films m’ont marqué : Delicatessen, de Jean-Pierre Jeunet où je suis l’un des troglodytes : Ma première « vraie » expérience. Le Baiser Mortel du Dragon produit par Luc Besson, où j’ai côtoyé Tchéky Karyo, Bridget Fonda et surtout l’exceptionnel Jet Li, remarquable dans l’ intelligence de la gestion de son énergie ; Deux Frères (Two Brothers), enfin. Mon plus grand rôle à ce jour. Je serai éternellement reconnaissant à Jean-Jacques Annaud de m’avoir fait confiance alors que je n’étais qu’une page blanche.
La découverte des travaux d’Antonio Damasio en 1992 m’a révélé ma mission profonde : Travailler sur le maillage entre les émotions et la raison dont le mécanisme nous est désormais moins obscur. Je suis alors devenu tout d’abord formateur, puis consultant et coach et j’ai la chance de coopérer avec de très nombreuses entreprises au développement personnel des collaborateurs, des managers et de leurs dirigeants. Au fil des ans, j’ai également été sollicité comme conférencier, ce que j’affectionne chaque jour un peu plus, car les messages et l’Égrégore qu’on peut créer lors d’une conférence sont d’une autre nature qu’avec un petit groupe. Et l’énergie qu’on peut faire passer est parfois plus forte en collectivité qu’en individuel. L’attention et la qualité du silence sont d’un autre registre !
Au fil de « mes vies », je me suis rendu compte que « la Loi n’existe pas ». Le Château de Kafka n’est pas un roman. Les hommes ont peur de monter au château qui règne en maître sur le village au pied, avec ses normes qu’il change quand il veut puisque c’est lui qui les édicte.
Un proverbe iranien nous dit : « Il y a 3 choses qu’on ne saura jamais : Qui est Dieu ? Quel sens a le Monde ? Qui suis-je ? »
J‘ai finalement retenu la question centrale du charisme car elle nous concerne tous : dans notre travail, dans notre relation aux autres, dans notre dimension individuelle et collective. Et je pouvais bâtir mes réflexions sur plus de 20 années de rencontres dans le mode du spectacle, du cinéma, de la publicité, des managers et dirigeants des plus grandes sociétés françaises et étrangères avec qui j’ai eu le bonheur de collaborer.
À défaut de savoir un jour qui je suis, je peux affirmer que « ma vie m’a sauvé la vie ». Chaque jour m’a appris à mieux me connaître et par là-même mieux connaître les hommes. Je ne crois plus, car « croire, c’est ignorer » disait Sénèque, mais il y a désormais des choses que je connais et l’heure est venue de partager.
Conférences
• 24 avril 2017 à l'Observatoire du Réel : "Le charisme"
Site Internet
Livres
- Bernard Flavien, "Comprendre le charisme", 2016