30 mars 2022 - "Et si la maladie n'était pas un hasard", interview en ligne avec Pierre-Jean Thomas-Lamotte


Et si la maladie n'était pas un hasard ? Et si elle n'était que la réponse organisée par notre corps pour compenser nos petites et grandes déceptions émotionnelles de la vie ?



Après avoir examiné des milliers de patients, le Dr Thomas-Lamotte, neurologue français, a développé une approche différente des symptômes de ses patients : pour lui, la plupart des maladies que nous développons ont pour origine une émotion inavouée et le simple fait de comprendre ce mécanisme nous permettrait déjà de les éviter.

L'expression populaire : s'en rendre malade trouve dans ce livre sa plus belle illustration avec les clés pour décoder nos déceptions et comment les empêcher d'agir sur notre corps.
  Un cadre supérieur vit dans la hantise permanente de ne pas répondre aux attentes de la nouvelle direction et se retrouve avec un ulcère à l'estomac. Après une rupture sentimentale, un journaliste de 28 ans fait une crise cardiaque, inexplicable du corps médical, illustrant parfaitement l'expression «avoir le coeur brisé». À l'âge de quatre ans, le chanteur Ray Charles assiste impuissant à la noyade de son petit frère de trois ans. Six mois plus tard, il devient totalement aveugle. Une femme est invitée à quitter son poste du jour au lendemain pour être remplacée par plus jeune qu'elle. En deux jours, elle développe une infection. Un directeur de banque vit une prise d'otage. Quelques mois plus tard, un virulent cancer se développe. Un enseignant vit dans la crainte d'être muté et quelques jours après la nouvelle de la mutation, il fait une hémorragie cérébrale. Une fois retraité, un diplomate de carrière entre dans une dépression chronique. À force de s'angoisser pour la santé de son mari au chômage, sa femme finit par vivre plusieurs malaises. Un attaché commercial se découvre un psoriasis à la suite d'un conflit de territoire avec l'un de ses collègues.

Sur la base de plus de 30 000 patients le Dr Thomas Lamotte constate que les symptômes apparaissent souvent 6 mois après la survenance de l’événement déclencheur et que celui-ci, est lui-même lié à une mémoire souvent plus ancienne, vécue dans l’enfance.
 
Ces analyses constituent sans doute les premières bases de nouvelles approches en santé


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